Bien qu’il soit encore nécessaire d’alerter sur les conséquences de l’alcool au volant, la communication sur le sujet est récurrente
et des progrès ont été accomplis ces dernières années. Ce qui n’est pas le cas concernant la conduite sous stupéfiants, alors que la France
est l’un des pays d’Europe où leur consommation est parmi les plus élevées.
On ne parle trop souvent de la conduite sous stupéfiants que lorsqu’une personnalité publique est mise en cause.
Chaque année, ce ne sont pourtant pas moins de 700 personnes qui sont tuées sur les routes dans un accident
impliquant un conducteur ayant consommé des drogues. Ce qui représente 21% de la mortalité routière.
Aujourd’hui, la consommation de stupéfiants est par définition interdite. Ce qui rend plus difficile la communication autour de ce sujet.
Au regard des enjeux, l’ANEPF a donc décidé, avec l’agence FMad, de lancer une campagne de communication intitulée
Une conduite stupéfiante, qui sera déployée en affichage national.
Cette campagne, basée sur deux visuels forts, dénonce les dangers de l’usage de drogues au volant, pour soi ET pour les autres.
Au travers du message fort « Se droguer, c’est mettre sa vie en danger. Se droguer et conduire, c’est menacer celle des autres. »,
nous avons mis en scène 2 personnages dont les lésions graves n’ont pas été occasionnées par la cocaïne ou le cannabis, mais par l’accident de voiture qui a résulté de leur consommation. Sur le plan de la réalisation, cette campagne a été en partie réalisée par l’IA.
C’est la 1ère grande campagne réalisée sur un sujet dont on parle peu en dehors des faits divers liés à certaines personnalités publiques.
Elle est tout à fait légitime puisque l’ANEPF connait très bien le sujet sous l’angle scientifique d’une part et, en tant que jeunes d’autre part,
ces futurs pharmaciens sont à même de délivrer le bon message à une cible qui a très souvent le même âge qu’eux.
